
Samedi. Je viens de regarder un peu la télé et notamment la fin de Revu et corrigé sur france 5 qui a débattu sur la burka.
Premier constat fait cet a.m: un zapping des chaînes hertziennes et de la tnt : peu de femmes (désolée, j'ai pas noté et calculé le pourcentage).
Pour revu et corrigé qui a parlé de l'Iran et a fait intervenir une "chercheure" (mon correcteur d'orthographe n'en veut pas) ... iranienne ..: Paul Amar interroge ensuite les deux HOMMES politiques de droite et de gauche sur la burka ; la FEMME iranienne n'aura pas réellement son mot à dire .... bizarre ? malaise ...
Quel est mon avis (que je construis) !!!???
Une femme qui s'habille comme elle veut exprime sa liberté et PERSONNE ne doit lui dicter comment s'habiller. Et encore moins des HOMMES politiques.
S'extraire du regard de l'homme. C'est difficile. J'ai dû subir ce regard, ce jugement. "Bonne" ou "pas bonne" ? Vécu.
Par contre, une femme à qui on dicte comment elle doit s'habiller, comment elle doit se cacher du regard de l'homme, comme elle n'a pas droit, elle aussi, au désir et à l'expression de son propre corps pour se réserver au désir de son (futur) mari: c'est une aliénation. Condamnable.
Pour moi alors la burka est une prison dont elle doit se libérer.
A propos de "visibilité féminine" dans les médias:
La Commission de réflexion sur l'image des femmes dans les médias, voulue par la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard et présidée par la philosophe et productrice Michèle Reiser, veuve du dessinateur Reiser, a rendu un rapport le jeudi 25 septembre 2008.
Malgré des avancées, les femmes restent trop souvent "invisibles" ou "secondaires" dans nombre de médias français (radio, télévision, presse), selon les conclusions d'un rapport remis jeudi 25 septembre par Michèle Reiser à la secrétaire d'Etat Valérie Létard.
Prônant la création d'une mission d'observation et de suivi des stéréotypes féminins, Michèle Reiser, également membre du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), a mis en lumière le décalage toujours important entre la vie des femmes aujourd'hui et leur place et image dans les médias, ainsi que la persistance de stéréotypes, malgré des apparences trompeuses.
"Les femmes sont partout, comment voulez-vous qu'il y ait un problème avec l'image des femmes", se sont défendus les présidents et directeurs de chaînes ou de radio, interrogés par la commission Reiser. Elles représentent en effet aujourd'hui plus de 43% des journalistes, une proportion qui devrait croître puisque 60% des élèves en écoles en journalisme sont des femmes.
Pourtant, la commission, qui s'est appuyée notamment sur une analyse de médias par des chercheuses en sémiolinguistique, dans le cadre d'un projet coordonné par l'ONG canadienne Media Watch, constate que les femmes sont toujours moins présentes dans le contenu et dans l'expression ou le temps de parole.
Les femmes présentes dans les médias "sont plus anonymes, moins expertes, davantage victimes que les hommes" souligne le rapport.
Elles sont là, oui ... mais on les laisse moins parler cf la "chercheuse" -ça, ça passe- iranienne. Et puis à quel poste? Hier la fin après 10 ans d'émission Riposte présenté par Serge Moati: il fait venir l'équipe: un certain nombre de femmes dont la "rédactrice en chef" ... le titre a été répété, pas le nom ... Anonymes, derrière la caméra ... Je devrais parler des femmes "faire-valoir" ou potiches ? Les fameuses "filles de la météo" de canal +, recrutées pour leur plastique mannequinesque même si on cherche aussi à ce qu'elles fassent de leur passage, un moment d'humour. La fille de la météo me rappelle quelque part la "playmate" du samedi que l'on regardait oui nous enfants avec notre père dans collarococoshow !! On l'attend, (hum audience, quand tu nous tiens !), on la regarde -et on l'écoute un peu certes, pas beaucoup- !!
Suite de l' info, de juin 2009 :
La commission sur l'image de la femme dans les médias, installée en février 2008 par la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard, a été pérennisée et remettra chaque année un rapport sur les actions menées.
"J'ai voulu, en accord avec le Premier ministre, que votre analyse ne s'arrête pas là et que vous puissiez, par une action en profondeur, prendre le temps de la réflexion pour inventer de nouveaux outils de mesure des progrès réalisés en matière d'image des femmes dans les médias", a déclaré jeudi Mme Létard devant la commission.
La commission va dans un premier temps définir des indicateurs de suivi des stéréotypes féminins qui permettront aux différents médias d'élaborer un rapport. Les patrons de ces médias seront auditionnés par la commission qui remettra une synthèse à Mme Létard.
Citations du rapport:
"Invisibles" et "inaudibles"
En conclusion, malgré des avancées notables, les femmes demeurent souvent, selon les mots du rapport, "invisibles" ou "secondaires" dans les médias. Selon la commission, le taux des femmes dans les médias est de 37 % (enquête CSA). La commission a aussi relevé que les femmes ont moins de temps de parole que les hommes. "En libre antenne, les femmes ont 7 % de temps de parole sur NRJ, pour 93 % pour les hommes", fait valoir Michèle Reiser dans un entretien accordé, le 25 septembre, au journal Le Parisien. Autre exemple, en presse écrite hebdomadaire, 10 % d'articles sont consacrés aux femmes contre 50 % aux hommes qui font aussi l'objet de trois fois plus de photos.
Propositions d'actions :
Privilégiant le dialogue et la pédagogie, la commission qu'elle préside préconise des pistes d'actions :
- Création d'une mission d'observation et de suivi des stéréotypes féminins
La commission sera chargée de suivre les avancées réalisées sur la base d'un rapport annuel des responsables des médias. Un correspondant sera désigné dans chacun des médias afin d'établir un contact pérenne.
- Inscription d'une analyse des stéréotypes féminins dans le cadre de l'éducation aux médias menée par l'Éducation nationale
La politique de prévention et de sensibilisation est un enjeu important. Un volet de décryptage des stéréotypes dans les médias sera intégré dans la Convention interministérielle pour la promotion de l'égalité entre les filles et les garçons.
- Lancement d'un projet de monitorage des médias au niveau européen
Dans le cadre de la PFUE, initier un projet européen pour analyser les messages et images télévisuels, à l'instar du projet "screening gender" lancé par la Finlande en 1998.
Il est intéressant de voir que, pour une fois, je ne suis pas en décalage avec les actions. Cela a lieu actuellement ! Mes réflexion vont même dans le sens des actions gouvernementales !!
Plus sérieusement, je dois contacter l'association Mix-cité pour en savoir plus sur la façon d'aborder ces stéréotypes à l'école.
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