"Etre une femme libérée, c’est pas si facile"

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"Etre une femme libérée, c’est pas si facile"
BAKCHICH.TV / jeudi 3 juin par Emmanuelle Sauzedde


Petite mission pour les féministes matinales. Le réseau Osez le Féminisme a affiché jeudi à l’aube des slogans pour l’égalité hommes-femmes. Reportage à la gare de Paris Saint-Lazare.

Non, le féminisme n’est pas mort. Certes, les combats ne sont plus les mêmes qu’il y a quarante ans. À cette époque, nous en étions tout juste au début du Mouvement pour la Libération des Femmes (MLF).

Aujourd’hui, plusieurs réseaux existent : Ni putes, ni soumises ou Les Chiennes de Garde pour les plus connus. Osez le Féminisme fête ses 1 an. Plus jeune et surtout plus soft.

Une centaine de personnes se sont séparées en 17 groupes pour épingler leurs slogans sur les bouches de métro jeudi 3 juin à l’aube à travers Paris :

- « Comment appelle-t-on un salarié payé 25% de moins pour le même boulot ? Réponse : Une salariée. »

- « Vous cherchez un club TRÈS fermé, réservé aux hommes à 81,5% ? Inscrivez vous sur assemblée-nationale.com »

- « Vous cherchez une aide à domicile qui fait gratuitement 80% des tâches ménagères ? »

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